Mercredi, Dom bossait, alors c’est MisterB qui a joué au promène-touriste rien que pour nos beaux yeux. Jour de la Tabaski oblige, tout était fermé, nous avons donc décidé de sortir de Dakar et de prendre la direction du Lac Rose, à une petite heure de route de là.
J’ai tout de suite été saisie par le contraste avec la folie des jours précédents, rendant l’ambiance dans les rues de la ville et sur la route à la limite du surréaliste. Zéro circulation, quelques rares piétons, arborant tous une jolie tenue neuve, et surtout… PLUS AUCUN MOUTON ! (et pour cause, ils étaient tous en train de griller à l’abri des regards).
Le voyage jusqu’au Lac Rose n’en a pas été pour autant ennuyant. Dès que nous avons quitté la grande route, nous nous sommes retrouvés sur des pistes complètement défoncées. La traversée des petits villages était particulièrement épique. A l’arrière du pick up, j’étais tellement secouée que j’ai fini par demander à MrChéri de me laisser sa place à l’avant, pourvue d’amortisseurs plus confortables. N’allez pas croire que je suis une chochotte, il me manquait juste un soutif en acier galvanisé pour supporter le choc des ornières (bon OK, je suis une chochotte) (une chochotte qui a perdu au moins 3 ans de fermeté mammaire dans l’histoire, tout de même).
On a fini par arriver au lac, et là, la piste a laissé la place à un chemin plus large. Une quasi route, lisse comme un billard, car entièrement recouverte de sel. Le paysage était spectaculaire.
(Petite aparté « j’ai compulsé le guide du routard pour vous » : le lac Rose est un grand lagon salé, peu profond, situé à quelques centaines de mètres de la mer. Il tient son nom de la teinte originale qu’il revêt en fonction de l’intensité lumineuse, grâce à la présence de certains micro-organismes et d’une forte concentration en minéraux. Selon les saisons, il passe du rose au violet, notamment au mois de mars, où il est le plus beau.)
(Mercredi dernier, ça se voit à peine sur les photos, il était plutôt rouille, et c’était très joli.)
On a fait le tour du lac en voiture, jouant au Paris-Dakar dans les grandes flaques, plof, se paumant dans les dunes, aussi, en ne croisant personne à part une touriste française à l’inquiétante couleur de homard trop cuit. Et aussi quelques militaires français en goguette qui repartaient vers Dakar retrouver leurs petits Mirages réveil-matin chéris.
Alors on a fait comme eux, c’est qu’on avait des chawarmas qui nous attendait pour le dîner, nanméo !
À suivre…
9 Commentaires
Mais pourquoi, POURQUOI ?? n’avez vous pas demandé aux Top guns français combien de temps ils allaient encore nous pourrir nos matins ??? (j’en peux plus, z »ont fait de moi une antimilitariste acharnée là)
On est un peu ridicule en bretagne avec nos marais salant
Je suis mdr avec l’histoire du soutif!!!!
Chawarma, lac rose, tout ça me renvoie il y a quelques années en arrière. Merci ! Tu ne t’es pas baignée ?
Holala, comment tu nous nargues!!!!
Tu m’étonne que le retour a été dur!!!
Soleil, plage, dépaysement…… drôle de contraste avec le froid d’en ce moment!!!!!
belles photos encore!!!!!!!!
Je garde un excellent souvenir de mon excursion au lac rose, qui ce jour là, était vraiment rose rose rose…
C’était magique, ainsi que de s’asseoir sur l’eau, comme dans la mer morte : on ne peut pas couler !!!
Quel contraste avec l’agitation que tu nous a montrée pour les jours précédents ! Et j’imagine parfaitement les secousses et le mal-être que cela procure à la poitrine, je n’aurais pas supporté non plus !
Question bête mais on se baigne dans ce lac ou c’est trop salé ?
Tout cela me fait toujours autant rêvé, mais questions soutif’, as-tu déjà tester le grand galop à dos de cheval, sans soutien-gorge approprié?