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Petitou

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De mes trois korrigans, mon Petitou de 7 ans est sans doute le moins facile à cerner. Il a un côté très scolaire, patient, minutieux, appliqué. Avec son année d’avance, on aurait vite fait de le cataloguer au rayon des tronches. Forcément, à côté de ça, niveau psychomotricité, c’est moins brillant. Non pas qu’il ait les deux pieds dans le même sabot, juste que ce n’est pas un foudre de guerre et qu’il est moyen à l’aise avec certaines activités physiques. On ne peut pas être bon partout.

Par exemple, à 7 ans, il ne sait toujours pas nager, et jusqu’à peu, il ne savait pas non plus faire du vélo sans petites roulettes…

 

Petitou est un enfant calme et plutôt sage, mais face à son assiette, il s’avère être un vrai casse-pied de compète. Pourtant, bébé, il mangeait de tout, hyper bien, et de préférence tout seul. Un véritable indépendant de la fourchette, le bonheur par rapport à son assistée de sœur qu’il a fallu aider jusqu’à l’âge de cinq ans, au moins. Mais les années tout comme les Korrigans se suivent et ne se ressemblent pas, désormais il vaut mieux inviter Mamzelle au cinéma qu’au restaurant, et s’armer de patience lorsque l’on passe à table avec Petitou…

 

La deuxième quenotte n’a pas été bien longue à rejoindre la première. Perdue durant la nuit, retrouvée au petit matin sur le bout de la langue, pas besoin de petit mot d’excuse, cette fois-ci tout s’est passé le plus simplement du monde. Et en comptant ses piécettes nouvellement acquises, Petitou semble content : « Encore deux ou trois dents, et je serai riche ! ».

 

Mon Petitou de 7 ans et demi a beau être en avance sur pas mal de choses, pour d’autres, il aime prendre son temps… Comme faire du vélo à deux roues par exemple (il faudra que je vous raconte ça un de ces quatre, ça vaut son pesant de cachètes, cette histoire). Et aussi perdre ses dents de lait.
Alors que tous ses copains de CE2 arborent depuis des mois des sourires pour le moins clairsemés, mon fiston en désespérait presque de garder le sien intact. Seule une petite quenotte, en bas, là, faisait mine de bougeotter depuis cet été, mais sans réelle conviction…

 

Il fallait que ça arrive… après 8 années d’école et autant de dernier jour de classe, voilà, c’est fait. J’ai oublié les sacro saints petits cadeaux d’aurevoir aux maîtresses (et aux ATSEM) ! Il faut dire aussi, à ma décharge, que les Korrigans ne m’y ont pas fait penser (excuse bidon n°1). Que je suis vraiment débordée ces derniers temps (excuse bidon n°2) (j’ai quand même eu le temps de faire les soldes). Que je n’avais pas la moindre inspiration (excuse pas si bidon n°3) et que j’étais découragée d’avance à l’idée de prospecter pour cinq personnes (vraie excuse). Même si, deux des maîtresses des Korrigans nous quittent à la rentrée. Résultat ce matin, j’ai rasé les murs en arrivant à l’école…

Rappelez-vous, il y a quasiment un an, je m’envolais avec mes copines Zaz et Vava en direction de New York, pour 10 jours de danse et de folles découvertes. De ce séjour de rêve, Vava en a tiré un thème tout trouvé pour notre spectacle de danse de fin d’année… Avec au final dix sept chorés très Big Apple : JFK Airport, Little Italy, Chinatown, Time Square, Brooklyn Bridge, Wall Street, Ellis Island, Broadway, le MoMa, Central Park, le musée Guggenheim, la Statue de la Liberté, les compagnies de danse les plus prestigieuses, sans oublier les Comics, le shopping, tout ça, tout ça.

 

Samedi matin, quand j’ai ouvert les volets, j’ai poussé un grand cri d’effroi…
– AAAAAAAAAAAAAaaaaaah !!!!

Contrairement à la veille, contrairement à l’avant-veille, contrairement au week-end précédent, contrairement aux normales saisonnières, contrairement à mes prières les plus intenses, il ne faisait PAS beau. PIRE. Samedi, il tombait des TROMBES d’eau.

Stupeur et tremblement dans la maisonnée… A 15h, nous attendons QUATORZE enfants pour fêter l’anniversaire de notre Petitou. Quatorze gamins déchaînés qu’il allait falloir confiner à l’intérieur de notre maisonnée (en travaux, je le rappelle).

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