On devrait toujours faire attention à ce qu’on laisse traîner, même un vieux magazine, même dans les toilettes.
Surtout un vieux magazine, surtout dans les toilettes, devrais-je dire…
On devrait toujours faire attention à ce qu’on laisse traîner, même un vieux magazine, même dans les toilettes.
Surtout un vieux magazine, surtout dans les toilettes, devrais-je dire…
Miniloup s’interroge beaucoup sur son passé, ces temps-ci… A l’aube de ses quatre ans, il fouille dans ses souvenirs, et a un irrépressible besoin de savoir ce qu’il faisait quand « zavais deuzan« , quand « zavais unan« . Ce qui le préoccupe le plusIndéniablement, sa période préférée, c’est quand « zétais dans ton ventre, maman« . Ah qu’il était bien, là, au chaud : « ze chantais, ze dansais, ze te faisais des câlins« . Le bonheur, quoi.
Mais par moment, Miniloup se pose de drôles de questions.
Le 15 août, son petit air de vacances, ses longues soirées au bord de la mer, ses feux d’artifice, ses glaces et ses gaufres, mais aussi ses étoiles filantes, sa voie lactée…
Mamzelle : Oh je suis contente, ce soir, j’ai vu Cassiopée et la Grande Ourse…
Moi : Ah super, et elles vont bien ? Elles sont en vacances dans le coin ?
Mamzelle : Rho, maman, tu me fais trop rire avec tes blagues à six francs deux sous !
Les cartes postales, passage obligé des vacanciers qui partent hors de chez eux…
Cette année, Petitou sait écrire, impossible de couper à cette sacro-sainte tradition épistolaire. Fier comme un bar tabac, le voilà qui s’applique, tirant un petit bout de langue concentré, le stylo agrippé par une main encore un peu malhabile, recopiant mot à mot le brouillon qu’il a dicté à son papa.
Il n’y a pas que Manu qui s’y entend en peopleries (du lundi), mon petit dernier de même pas 4 ans ne se débrouille pas mal non plus. On ne sait pas trop d’où il tient ses sources, mais une chose est sûre, quelques bribes de l’évènement phare de ces dernières semaines sont arrivées jusqu’à ses petites oreilles !
Chez les Korrigans, la Pokemon-mania fait rage…
Depuis quelques temps, le must-have dans la cour de récré, ce ne sont pas les billes, le foot ou l’élastique, mais les fameuses cartes jaunes qui coûtent un bras et qui s’échangent selon des règles qui m’échappent complètement. Des mois que dure cette mode venue du pays du soleil levant, et quelque chose me dit qu’elle n’est pas prête de passer. Il n’y a qu’à voir comment, chaque mercredi matin, mes Korrigans demandent frénétiquement leur dose de 2 épisodes à la télé.
Saleté d’hiver qui a laissé de sérieuses traces autour de ma taille et de mon auguste popotin. A moins que ça ne soit le fait de bosser chez moi, assise toute la sainte journée devant mon ordinateur, avec le frigo à proximité quasi immédiate ? Quelles qu’en soient les raisons, le fait est que mes jeans tirent la tronche quand j’essaie de les enfiler le matin. Du coup, dans ma grande faiblesse, j’ai basculé du côté obscur de la force. Bon, pas au point d’entamer un régime (les régimes, c’est le mal), mais quand même au point de sortir la balance de dessous le lit où elle prenait la poussière depuis des mois.
Enfin, nous sommes allés voir La Véritable Histoire du Chat Botté au cinéma, tous les cinq, par une après-midi pluvieuse.
C’était très sympa, coloré et déjanté juste ce qu’il faut. Les Korrigans ont adoré, à un seul petit détail près. S’ils n’ont pas eu peur de l’Ogre dont les bras se transmutent en tentacules poulpesques et gluantes, si l’affreux Chambellan ne les a pas non plus effrayés plus que ça, si la traversée de la forêt en pleine nuit noire ne leur a pas tiré le moindre frisson d’angoisse, une scène les a fortement impressionnés…