Tag

Miniloup

Browsing

Miniloup, tongs aux pieds, me tourne autour en faisant des claquettes sur le carrelage…

« Eh Miniloup, PLUS de bruit, c’est possible ? »

Le Korrigan me regarde un peu interloqué, puis redouble d’ardeur. Fred Astaire en Havaïanas n’aurait pas eu plus de style…

Petitou n’avait jamais eu les cheveux si longs. Ce n’était pas pour lui déplaire, car il rêve de les avoir aussi longs que mon frère son parrain (et vice versa). Mais là ce n’était vraiment plus possible. Il n’aurait pas eu la mèche systématiquement dans les yeux, je ne dis pas, car la nuque longue et les oreilles recouvertes vont bien avec son visage tout fin…

 

Les choses ont évolué depuis la rentrée. Miniloup ne rechigne plus à faire ses devoirs, bien au contraire. S’il est content (et nous donc !) d’en être systématiquement dispensé le week-end, merci sa maîtresse, le reste de la semaine, il s’y met de bonne grâce…

 

Youpi, ça n’a pas été simple, mais ça y est, notre petit dernier fait du vélo sans roulettes. À nous les chouettes sorties en famille, tous les cinq sur deux roues à la queue leu leu, façon papa et maman canards suivis de leurs canetons, oh comme c’est mignon !

 

Bad news pour mes deux Korrigans mâles. La dernière visite chez le dentiste est sans appel : le suçage intempestif de pouce, c’est ter-mi-né. Adieu le poupouce qui accompagnait les bons et mauvais moments de Petitou depuis sa naissance et de Miniloup depuis qu’il a perdu sa tétine. Tout ça pour une bête histoire de dentition, et éviter un vilain appareillage si on s’y prend suffisamment tôt…

 

À force de clamer haut et fort que je suis la reine du gâteau d’anniversaire rigolo, ça a fini par se retourner contre moi. Le week-end dernier, Miniloup m’a « commandé » un gâteau spécial rien que pour lui et ses copains pour sa fête d’anniversaire. Quelques jours avant, il avait repéré un modèle qui lui plaisait bien dans mon livre fétiche spécial maman-qui-se-la-pète et il m’a supplié de le lui faire…

Il y avait l’arrière grand père champion de France dans les années 30 (ok, en équivalent 5ème division). Il y avait le papa cousin de Franck Mesnel qui était fort prometteur jusqu’à ce qu’il se pète les ligaments croisés et qu’il se contente de passer son diplôme d’arbitre. Il y avait la maman supportrice hystérique depuis ses 12 ans, et amoureuse compulsive de la moitié du Stade Toulousain et du XV de France, année après année.

Eh bien, maintenant, il y a Miniloup, ses crampons qui chaussent du 2, ses chaussettes trop grandes…

 

Pin It