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mes états d’âmes (Eric ?)

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2011 sera définitivement une année charnière dans notre petite famille. Et ce n’est pas qu’une question de numérologie (le 1 est mon chiffre cette année, je commencerais donc un nouveau cycle) ou d’horoscopes (qu’ils soient solaire ou lunaire, ils me prédisent tous de grands changements, voire même de grands bouleversements. Euh, comme chaque année, en fait). Ce n’est pas que parce que MrChéri atteint ses 40 ans. Ce n’est pas que parce que je me pose beaucoup de questions quant à ma petite entreprise, son évolution, mes envies.

C’est aussi parce que cette année, Mamzelle rentre au collège (et Miniloup au CP, mais là n’est pas le sujet du jour)…

 

Je ne sais pas si c’est pareil pour vous, mais en ce qui me concerne, ce début d’année est particulièrement difficile. Aux traditionnels microbes, fatigue, mauvais temps, se sont ajouté une fin d’année plombée par des soucis administratifs (encore non résolus à ce jour), des maladies à répétition, la chute de Miniloup, un sommeil capricieux, ainsi que divers problèmes bêtement matériels. Résultat, je traine sérieusement la patte. Je prends soin de moi pourtant, j’ai enfin rebranché ma lampe de luminothérapie et je suis allée enquiquiner mon ostéo préféré, mais rien n’y fait…

 

Ces temps-ci, je lis « Mange, prie, aime » le best-seller d’Elizabeth Gilbert, qui a été adapté récemment au cinéma avec Julia Roberts en tête d’affiche. Je ne sais pas ce que vaut le film, je ne l’ai pas vu, mais le livre est ce qu’on appelle de la vraie lecture de gonzesse. Il n’y a pas de quoi pavoiser, ni même en écrire un article de blog tant ce pavé est plutôt mal écrit (traduit ?) et dégouline de bons sentiments. Disons, pour ma défense, que sa lecture, le soir, sous la couette, fait bien la blague face à Grazia. Ça m’assomme me détend, et me permet de passer une nuit pas trop mauvaise.

Pourtant l’autre soir, j’en étais à me demander si j’allais continuer à lire ce livre…

 

Vous croyez être une âme un peu trop sensible, lisez donc ce que j’ai écrit l’été dernier sur le blog de Fresh’n’Fashion !

« Pendant les vacances, un jour où il pleuvait encore plus que d’habitude, nous sommes allés au cinéma, en famille, voir le dernier opus des productions Disney : Toy Story 3. Grande fan de Woody, Buzz et toute la clique, je connais quasi par cœur les deux premiers épisodes, j’étais donc vraiment super impatiente de les retrouver sur grand écran. Résultat, je ne me suis pas méfiée plus que ça, et à ma grande surprise j’ai fini la séance en larmes, à renifler bruyamment tout en cherchant désespérément un mouchoir dans mon sac… »

 

Et voilà, après une traversée de France dans les grandes largeurs, un long séjour dans le Jura, un saut de puce en Alsace, une belle journée en Suisse, une halte à Clermont Ferrand, nous sommes de retour à la maison. Ces deux semaines très familiales nous ont fait un bien fou : nous nous sommes reposé, malgré un temps pas terrible terrible nous nous sommes beaucoup baigné, j’ai lu jusqu’à plus soif et nous avons profité d’êtres chers, parfois jusqu’au bout de la nuit à refaire le monde sur un coin de terrasse…

 

Il y a un an, jour pour jour, à cette heure-ci, ma valise était prête, et j’étais sur le point de traverser l’Atlantique avec deux amies pour passer dix jours fabuleux à New York. Je rêvais de ce voyage depuis toujours et les conditions étaient idéales pour que le rêve devienne réalité. Ces dix jours ont tenu toutes leurs promesses…

 

Comment te rends-tu compte que ta fille grandit ?

A certains petits détails qui ne trompent pas.

Comme, par exemple, alors qu’elle te tanne depuis des mois et des mois et que tu lui réponds « quand tu auras dix ans, comme Harry », finalement tu craques et tu l’autorises à lire le premier tome d’Harry Potter. Pour réaliser que de toute manière, dans moins de deux mois, elle les soufflera ses 10 satanées bougies.

 

35 ans, ouais.

Pfiou.

C’est dingue, je n’ai pas vu passer ces cinq dernières années, et pourtant mes trente ans me semblent si loin. Quelle étrange distorsion du temps…

Le passage des cinq me file toujours une sorte de vertige, comme si tout à coup on basculait vraiment dans son âge et que la prochaine décade en devenait du coup presque tangible…

 

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