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Notre week-end parisien en famille, au début du mois de mars, a aussi été l’occasion de participer tous les cinq à un chouette atelier DIY avec Petit Bateau et Lisa de Make my Lemonade. Notre mission ? Customiser nos marinières printanières avec des moulins à vent en feutrine colorée.

Ça a l’air compliqué, un peu, comme ça, mais en fait pas du tout, grâce aux explications de Lisa, tout le monde a très vite pigé la manip !

Nos vacances ont commencé sur les chapeaux de roues avec un petit week-end express à Paris. Quelques heures en TGV (les Korrigans en sont fans) le samedi matin et voilà notre petite famille fraîchement débarquée à la capitale, prête à affronter le métro et le macadam parisien.

Nous filons direction l’Opéra Garnier, mais première déception, celui-ci est fermé à la visite jusqu’à mardi : c’est la fashion Week, et un défilé est prévu le dimanche, monopolisant le lieu la veille et le lendemain. Mamzelle est un peu déçue car nous lui avions vendu cette visite dont elle rêve depuis longtemps pour la consoler de rater ses cours de danse du jour.

Sans doute vexé par cette anecdote, Miniloup met les bouchées doubles en anglais pour être lui aussi, un jour, bientôt, super fluent comme son frère et sa sœur.

Ça, pour bosser, il bosse. Il a beau n’être qu’en CE2, il révise, récite, répète sans relâche afin que la langue de Shakespeare ne soit plus un mystère pour lui. C’est donc mi-fier mi-déçu qu’il a ramené le bulletin de sa dernière évaluation d’anglais. Fier car il avait eu un A. Un peu déçu parce qu’il avait fait deux fautes d’orthographe à l’exercice de traduction…

La photo de classe, c’est quand même LE temps fort de l’année scolaire… On la redoute parfois, mais on l’attend souvent avec impatience. Le jour J, on se pomponne, on a toujours un sourire un peu forcé quand le photographe appuie sur le déclencheur, et quand on la reçoit on se trouve toujours trop moche dessus. Mais des années plus tard, on est tellement content de retomber sur ces petits trésors, on se rappelle alors des uns et des autres, les anecdotes ressurgissent et finalement on ne regrette jamais de l’avoir prise, parce que quand même on était drôlement mignons à l’époque !

Depuis quelques temps, Miniloup ne veut plus que je l’accompagne à l’école. Non pas qu’il ait honte de sa mère comme j’en ai eu peur un instant, non, c’est juste que je ne vais pas assez vite pour lui.

Parce que lui, ce qu’il aime, c’est aller à l’école en courant. Il part en trombe de la maison, et récupère son meilleur pote M. à vélo sur le chemin, chemin qu’ils finissent ensemble en faisant la course sur les 200 derniers mètres. Je l’ai observé de loin, c’est assez drôle de voir ce petit diablotin courir comme un dératé et débouler en trombe devant la grille de l’école, comme s’il était poursuivi par une armée de pirates sanguinaires ou comme s’il était en retard pour le match de sa vie (alors qu’en vrai, il a plus de quinze minutes d’avance)…

Chez nous, ces derniers temps, le baromètre des relations fraternelles n’est pas franchement au beau fixe. On pourrait même dire qu’à l’instar de la météo bretonne, il y a de la houle, et parfois ça vire à la tempête. Mamzelle fait sa grande et envoie balader tout le monde, Petitou ne laisse rien passer à Miniloup, quant à Miniloup, sous ses airs innocents, il aime particulièrement titiller ses aînés et mettre le feu aux poudres. Les disputes sont donc monnaie courante, dès le petit déjeuner, et c’est assez épuisant, j’avoue.

Mais parfois, allez savoir, il se passe des petits miracles…

Rachel, Ross, Monica, Chandler, Joey et Phoebe m’ont accompagnée pendant quasiment toute une décennie. À la TV tout d’abord, en version française, au gré des diffusions sur France 2 en fin d’aprem, puis très vite en cassette vidéo sur mon vieux magnétoscope et en anglais s’il vous plait, j’achetais les coffrets VHS saison après saison. Et puis pour mes 30 ans, une fois la série finie, j’ai reçu l’intégrale en DVD que j’ai bien du regarder 3 ou 4 fois.
Comme beaucoup, les Friends étaient mes meilleurs amis rêvés, je faisais un peu partie de la bande. J’ai pleuré quand Ben et Emma sont nés, quand Ross et Rachel étaient on a break, au mariage de Monica et Chandler, et à la toute fin aussi. Et j’ai ri, ri, ri aux larmes un nombre incalculable de fois. C’est bien simple, s’il ne devait rester qu’une série au monde, ce serait Friends et aucune autre, sans hésiter la moindre seconde.

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