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élevés en plein air

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Je sais qu’il est encore prématuré de crier victoire, mais ce début de mois de mars, son soleil, ses températures un peu plus douces donnent vraiment envie de croire que le printemps approche. Et les mimosas en fleur et les parterres de jonquilles sont tellement jolis…

Le moins que l’on puisse dire, c’est que je n’étais pas vraiment motivée. Il avait tellement plu les jours d’avant que je n’étais guère enthousiaste à l’idée d’aller patauger dans la gadoue durant 12 kilomètres. D’ailleurs le matin même du départ, il pleuvait encore, et encore. Avec Céline, on se disait que c’était un mauvais signe. Et que le fait que l’autre Céline ne puisse nous accompagner en était un autre. Une Team Céline à deux, c’est presque plus une team…

Mon MrChéri et le chéri de Céline n’avaient guère l’air plus motivé que nous. Mais on a quand même enfilé nos baskets, on est monté tous les quatre dans la voiture, et on a roulé vers le point de départ (sans oublier de faire une halte d’urgence au supermarket du coin, on avait oublié les épingles à nourrice pour attacher nos dossards, c’est vous dire si on avait moyen le feu sacré)

Le lendemain de Noël, une envie de prendre l’air et se dégourdir les jambes, une envie de voir la mer. Ma cousine nous a donc conduits à une quarantaine de kilomètres de là, dans la magnifique petite ville du Tréport, juste en bordure de la Haute Normandie.

C’était une balade géniale, entre deux averses, à la tombée du jour. La lumière était dingue, les couleurs de l’eau fabuleuses, les hautes falaises de craies magnifiques. Il y avait du vent, des embruns. Les Korrigans et leurs cousins couraient partout, sautant de marche en marche dans les grands escaliers qui relient la haute terrasse aux ruelles du port en contrebas.

Voilà, c’est officiel, je suis une runneuse, une vraie ! À raison de deux à trois sorties par semaine, entre 5 et 12 kms chacune, sans compter les trois courses et le trail auxquels j’ai participé. J’ai chopé le virus, je cours même en forêt et dans la boue, et ce grâce à mes copines (et MrChéri) avec qui je cours et qui me motivent quand la flemme pointe le bout de son nez.
Bref, plus rien ne me fait peur, je cours qu’il pleuve (enfin pas trop quand même) ou qu’il vente. Pour cela je suis passée à la vitesse supérieure niveau équipement : j’ai investi dans des fringues de running d’hiver, et franchement, ça change tout !

« Bienvenue en Picardie,
Les vacances toujours réussies.
Bienvenue en Picardie,
La Côte d’Azur à moitié prix ! » chantaient les VRP…

A priori, la Picardie est une destination qui envoie moyen du rêve, n’est-ce pas ? Et pourtant, elle réserve bien des surprises, cette Picardie…

L’hiver approche, les feuilles mortes jonchent le sol, les arbres autour de la maison commencent à être vraiment dépenaillés. Sauf un, juste en bas de la rue.

Il ne paye pas de mine d’habitude, tout gringalet qu’il est au bord du trottoir. Mais depuis quelques jours, alors que ses copains d’à côté font triste mine, on dirait qu’il s’est littéralement enflammé. Son feuillage jaune vif encore abondant est tout simplement magnifique, il me met en joie à chaque fois que je passe devant. Alors avant que ses jolies feuilles ne finissent par tomber à leur tour, j’ai profité d’une éclaircie entre deux averses pour immortaliser cette explosion de couleur.

Il faisait tellement beau. Pas un nuage dans le ciel. 32 degrés. La journée la plus chaude de la semaine. Un coup d’œil sur ma boîte mail, un coup d’œil par la fenêtre. Une légère hésitation. Mais après tout, pourquoi pas ?

Alors j’ai enfilé un maillot de bain, j’ai préparé les sacs de plage et un goûter à la va-vite et j’ai embarqué mes Korrigans et un copain direction la côte, Erdeven plus précisément…

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