Ma blogless de Manou m’a mise au défi d’oser vous raconter notre soirée de samedi. Il faut dire que sur le moment, c’était follement drôle, huhuhu, qu’est-ce qu’on s’est marré (les voisins s’en souviennent encore)

Nous étions donc réunis pour fêter joyeusement les anniversaires cumulés d’Alex et de notre copain Vonvon. Tous les ingrédients étaient réunis pour passer une bonne soirée : un temps clément, un jardin accueillant, des enfants certes nombreux mais qui vivaient leur vie tranquilles de leur côté, et un apéritif fort sympathique. Ca a commencé par un mojito bien frais qui est passé comme une lettre à la poste. Vite suivi d’un daïkiri, tout aussi réussi. Nos hôtes ont pris des cours de cocktail lors de leur voyage de noces à Cuba, ou bien ? Qu’importe, on continue, entre 2 toasts, avec une piña colada. La nuit tombe, les enfants somnolent sur le canapé à l’intérieur devant un DVD de Casimir, tout va bien. Seconde tournée de piña colada, est-ce bien raisonnable ? En même temps, ça ne se fait pas de refuser, et puis je gère, hein. Je vois bien MrChéri me jeter quelques vagues coups d’oeil un tantinet réprobateurs, mais il sait bien qu’alcool ou pas, il va lui falloir faire le taxi, je ne prends jamais le volant passé minuit. Parce que je m’endors, c’est comme ça. Et là pour être vraiment honnête, on va dire que ça m’arrange…

Bref, les cocktails s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Vivent les mélanges. A court d’idées (ou de rhum ?), notre hôte improvise une nouvelle recette : whisky / martini / fruits rouges… moi qui déteste le whisky, hé bien je dois avouer que ce n’est pas mauvais du tout cette petite tambouille. Mais je gère toujours, hein, bien campée sur mes 2 pieds, je n’ai même pas la tête qui tourne. J’entends même les feux d’artifice au loin, c’est dire si je suis aware sur le monde qui m’entoure, héhé.

Mais ce qui va finir par m’achever et me faire basculer de l’autre côté de la force, c’est une vague histoire à moitié dramatique, racontée par une copine de copine, que je n’avais jamais vue de ma vie. Une histoire bizarre de 2 filles seules dans la nuit, de légendes urbaines, de mec avec un flingue (ou pas) et de course-poursuite à travers la montagne. Le tout ponctuée d’inattendus écureuils et de pattes de chevreuil traînant sur la route. Et me voilà prise d’un fou-rire inextinguible. Je ris, je ris, je ne peux plus m’arrêter. Et qui me connait dans la vraie vie sait que j’ai un rire un peu spécial, et fort communicatif. Me voilà donc en train de me marrer comme une baleine, assise par terre, entourée de mes coupines qui se bidonnent elles aussi. Je n’ai même pas entendu la fin de l’histoire, entre temps les gâteaux d’anniversaire et les cadeaux sont arrivés, je riais encore. MrChéri a essayé de me calmer, je riais toujours.

Vers 1h du matin, je continuais à rire, pour tout, pour rien, pour n’importe quoi. La petite soeur d’Alex partie à une autre soirée, nous avions convenu de répéter la choré prévue pour sa fête d’anniversaire le week-end prochain (non mais, quel mois de juillet, mon foie ne s’en remettra pas !). Il a donc fallu danser. A 4 dans 6m², coincées entre les jeux des enfants et le buffet. Et toutes passablement éméchées. On l’a fait sans trop de bobos, entre 2 fous rires. J’espère que personne ne nous a filmés, parce que glousser commes des dindes pompettes sur Lili d’Aaron c’est un poil décalé… m’enfin bon.

Ensuite il s’est mis à pleuvoir, l’assemblée s’est scindée en 2 : ceux qui causaient sérieux sous le barnum menaçant de s’écrouler à tout instant, et les autres continuant à rigoler à l’intérieur. Même la perspective d’un nouvel orage de mer, prolongeant de 40 jours supplémentaires de pluie cet été qui n’en finit pas de ressembler à un mauvais automne n’a pas réussi à calmer mon irrépressible hilarité. A croire que j’étais condamnée à rire jusqu’à ce que mort s’en suive !!

Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, nous avons quitté nos amis vers 2h30. Fini de rire, il a bien fallu coucher notre petite famille en priant pourqu’ils nous octroient un semblant de grasse mat’. Arriver à se glisser dans son pyjama et se glisser sous la couette avec un minimum de dignité (en silence donc).

Le châtiment ? Ce n’est même pas un malocrâne lancinant au réveil… Non, juste la gorge en feu, les amygdales explosées. Je ne sais pas si c’est d’avoir autant ri, mais me voilà maintenant bien punie avec une vilaine angine… Et ça, avouez, c’est vraiment pas drôle !!

12 Commentaires

  1. Manou (la tienne !) Répondre

    Alors là, prem’s, mais j’étais obligée hein ;)) Et là soirée c’était dans cet ordre d’idée… :

    23h00:
    -Shalima ?
    -Ouiiii ?
    -Pouet Pouet !
    -hi hi hi hi hi !!!!

    0h00:
    -Shalima ?
    -Ouiiii ?
    – Bouh !!!!
    -hi hi hi hi hi !!!!

    1h00:
    -Shalima ?
    -Ouiiii ?
    -Encore un verre ?
    -Ouiiii hi hi hi hi !!!!

    1h30:
    -Shalima ?
    -Ouiiii ?
    -On répéte la choré ?
    -Ouiiii hi hi hi hi …BOUM !!!!

    Allez, tu es vengée de mes moqueries: MOI j’avais le cerveau au mojito pas frais dimanche matin ;))

  2. Avec le commentaire de manou ta blogless, on a l’impression d’y être tout à fait(avec ta note on y était, mais il te restait un semblant de dignité…)
    De toute façon c’est bien conu en Bretagne y a que des alcoolos

  3. Une angine, certes c’est une punition, mais en même temps, rire c’est bon pour les abdos et c’est un anti-ride de renom ! 🙂

  4. Le rire, ça vas, je l’ai bien en tête !

    Pour le reste je ne peut qu’imaginer.

    Et aprés tu t’étonnes d’être fatiguée ????

  5. En tous les cas, ton rire est bien communicatif Shalima 😀 Je ris toute seule devant mon écran et je t’imagine trop rire aussi 😀

    bon, pour l’angine, effectivement c’est pas rigolo ! Il faut aussi « souffrir » après le rire ? :-/, 😉

    Ceci dit, vaut mieux être belle et souriante, que moche est bougon !

    Fabfab

  6. Rhooooo, c’est génial, j’adore quand tu racontes si bien!
    (je suis super impressionnée, tu tiens bien l’alcool!)
    Et merci Manou (la tienne) pour ces précisions… là j’ai presque eu l’impression d’avoir Shalima écroulée de rire à côté de moi.

    A côté de l’angine, les abdos ça va?

    Bon rétablissement!

  7. Ah que je reconnais là ton sens légendaire de la fête!Merci de cette partie de rire!

  8. Rhooo Manou, mais chuuuut, et ma dignité ?? ;-D

    Ashley, ouais mais bon, chuis pas bretonne, moaaa !!

    Purée Fyfe, j’ai perdu au moins 10 ans et 10 cm de tour de taille samedi soir, alors !

    Frangibus, je crois que parfois, je me fatigue moi-même, en fait !! (alors imagine les autres autour de moi…)

    Elodie, parles-en à mon angine, elle a du rater un épisode cette saleté !

    Ma FabFab, j’adore ton proverbe, huhuhu (et volà, c’est reparti ! j’ai pas bu ce soir pourtant !!)

    MadameNi, je m’étonne moi-même, parce que je suis restée sobre pendant plus de 2 ans, hein ! et si je me faisais un grog, là, pour ma gorge ??
    (comment je vais passer pour une alcoolo direct >_< ) Amandine, ben si je vous ai fait rire, ça en valait doublement la peine !! ;-D

  9. Je me suis bien marré moi aussi à lire ta soirée fou rire. C’est plutôt rare, alors autant en profiter. Si l’angine est passée, tu nous la refait au prochain anniversaire dont tu parles?

  10. Humpf, je ne sais pas, Faffwah, samedi prochain je ne connaîtrais pas grand-monde… mais sait-on jamais, ça ne se planifie pas ces choses-là ;-))

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