3 jours en solo, sans homme ni enfants, chez popa-moman, ça donne à peu près ça :
– du sommeil, du vrai : pas d’heure de coucher, un grand lit pour moi toute seule, des nuits ininterrompues, des grasses mat’ jusqu’à 10h.
– des conditions de restauration idéales : des petits déjeuners dans le calme, des déjeuners sans cri ni interruption, des dîners entre adultes où la conversation suit son cours sereinement. Digestion facilitée, nul besoin d’éponger, ni de ramasser la moitié du contenu des assiettes sur le tapis.
– des séances canap/dvd improvisées : découverte de Grey’s Anatomy saison 1, attention addiction immédiate !
– une soirée filles qui commence dès 19h : bisou bisou, blablabla, apéro, blablabla, resto tapas, blablabla, blablabla, blablabla… c’est quand qu’on recommence, cara mia ?
– du soleil, de la douceur : on dirait le suuuuuud. A consommer sans modération.
Mais c’est aussi :
– 8 coups de fil par jour minimum : comment s’est passée la nuit des petits, comment s’est passée la nuit du chéri, comment s’est passée la matinée, comment s’est passé le déjeuner, comment se sont passées les siestes, comment s’est passé le goûter ? et l’école ? et le cours de danse de Mamzelle ? et les bains ? et le dîner ? et le coucher ? et la nuit ?? (etc, etc)
– des mots doux : « maman, tu me manques », « maman, quand est-ce que tu reviens ? », « maman, c’est trop chouette, demain tu rentres, on va manger au mc do te chercher à l’aéroport ! », « MAMAAAAN !!! »…
– des bizarreries climatiques : ou comment tomber nez à nez avec un énôôôôrme SERPENT en train de se dorer la couane sur la terrasse ! o_O
– les voyages forment la jeunesse : enlever ses bottes devant 35 personnes à Orly, c’est un petit peu l’aventure. Avaler un sandwich servair pain polaire/poulet, c’est carrément intrépide.
– un retour en fanfare : départ de Toulouse 10h40, température au sol 15°C, ciel dégagé. Arrivée Lorient 14h35, température au sol 9°C, pluie diluvienne, bourrasque de vent force 5… bienvenue en Bretagne !!
8 Commentaires
C’est curieux comme cela peut être sympa d’être sans enfant (et de se faire dorloter par ses parents) mais en même temps on ne peut pas s’empêcher de leur causer plusieurs fois par jour.
Trés sympa ta photo.
Ouaip, qu’est-ce que c’était bien, mais qu’est-ce qu’ils m’ont manquéééééé !
La photo, c’est le Pont-Neuf à Toulouse, ok, on a fait plus original, mais j’aime les couleurs, la vue au soleil couchant, très ville rose, quoi ! ^_^
Et bien si je pouvais choisir, moi je mettrais les enfants chez mes parents et moi je resterais à la maison! (chéri est accepté s’il est bien sage).
Je pense que c’est encore plus mieux! (même s’il faut multiplier les appels téléphoniques par 2 ;))
crotalor mes parents habitent à 2km !
En fait j’avais reconnu le pont. J’ai habité deux ans s=dans la ville Rose, le temps de finir le lycée!! Et maintenant ma soeur y habite.
Oui, MadameNi mais dans ce cas, comment te faire une petite virée avec ton amie d’enfance, hein ?? 😉
Luna, alleeeez ça a aussi plein d’avantages les parents tout proches (babysitting, gamelle de ratatouille pour la semaine, taille des haies, que sais-je ?)
(mais pour être entièrement honnête, j’apprécie aussi de les avoir à 700 kms !)
Annika, excellent je ne savais pas ! On a plein de trucs en commun en fait, j’ai fini mes études à Marseille (je n’ai jamais fichu les pieds en Suède, par contre…)
Tu étais dans quel lycée ? moi dans celui de coincés dont on peut apercevoir un petit bout sur la photo ! ^_^
Euh c’est lequel? Moi le mien ne doit pas se voir, j’étais chez les coincées de la rue Du Taur. Et aprés je suis allée à Aix faire deux ans d’études.
Ah ok, le lycée privé, je vois bien où il est ! Moi j’étais à Fermat, aaaah…