Tiens v’là la pluie !

Bon, ben là c’est sûr, hein, la canicule, c’est fini…

Depuis 3 jours, il fait un temps à ne pas mettre un breton dehors. Ma pelouse et mes géraniums sont plutôt contents, mais les enfants et moi, bof, on apprécie modérément, en fait. Surtout avec un Miniloup qui ces temps-ci préfèrerait être greffé de manière définitive à mon bras droit, ma marge de manoeuvre est relativement restreinte. La seule solution pour éviter les hurlements, et me garantir un minimum de liberté de mouvement, c’est la sortie poussette.
C’est ce qu’on a essayé de faire il y a 5 minutes… nous étions fin prêts, chaussures mises, vestes enfilées, ballon de foot au bras de Petitou. Objectif, le terrain de sport à 500m de la maison. Raisonnable, l’objectif, non ? Mais c’était sans compter sur l’averse mutante qui s’est soudainement abattue, nous contraignant à abandonner nos sportifs projets.

C’est donc DVD-land en cette fin d’aprem pour les 2 plus grands, tant pis. De vraies patates de canapé, le nez fourré dans le doudou, en rigolant devant Monstres & Cie (même si ça fiche un peu la trouille, quand même).

Quant à Miniloup, c’est dommage (pour moi), mais il est encore trop petit pour ça. J’aurais bien aimé pourtant, parce que là, je commence à manquer sérieusement de patience d’imagination…

Edit de soirée : Pour clôturer en beauté cette magnifique journée, MrChéri et moi avons embarqué nos 3 loustics pour dîner au Quick. Pour prendre l’air (on n’est pas à un paradoxe près), et aussi pour rentabiliser les frais de repas de MrChéri (oui, c’est mal, mais c’est de bonne guerre…) et les coupons de réduc qui ont atterri dans notre boîte à lettres la semaine dernière. Totale cheap attitude, mais c’est pas grave, on assume.

Le truc, c’est que le Quick de notre bled, contrairement à son nom, c’est la version lente du McDo. C’est la raison pour laquelle nous n’y mettons jamais les pieds. C’était donc une sorte de baptême du Quick pour les enfants. Qui ont passé le repas à recenser, point par point, les différences et les similitudes entre les 2 établissements. Que les frites sont meilleures là, mais les hamburgers non (ou l’inverse, je ne sais plus), que le cadeau est trop génial ici, mais aussi là-bas, oh regardez ya des banquettes, on peut sauter dessus ?, mais pourquoi les tables elles sont pas collées, ils en ont pas des ballons ici ??? etc. etc.
Le tout à voix haute, évidemment, pour le plus grand plaisir de notre entourage, qui n’en demandait pas tant…

Une fois le repas avalé, direction l’inévitable aire de jeux, abritée grâce au ciel, car dehors c’est la tempête. Han, mais ça sent bizarre, ici, non ?? on ne peut pas ouvrir les fenêtres ? (ben non, c’est la tempête, je viens de vous le dire !) Non mais ça sent vraiment bizarre ! Comme une odeur de pieds (rapport aux 37 paires de chaussures d’enfants disséminées aux 4 coins de la pièce ??)… à moins que ce ne soit une odeur de renard mort ???? Oh mon Dieu, il y a un renard mort dans la piscine à boules, et les enfants lui sautent dessus, ou quoi !!!!!
L’odeur n’a pourtant pas l’air de déranger la joyeuse marmaille qui saute et qui piaille dans tous les coins. Il y a un monde de dingues. Mamzelle se précipite. Petitou en crève d’envie, mais n’ose pas. Il demande à sa soeur de l’accompagner. Puis se ravise. Hésite. Se dandine devant l’entrée. Recule. Au bout de 10 minutes de ce petit jeu, nous décidons de lever le camp et de rentrer, c’est bien-sûr le moment où il se décide à se lancer dans la piscine à boules, en poussant des cris de joie ! C’est parti pour 5 minutes de rab…

Le mot de la fin sera pour Petitou, courant sous une pluie battante : « sauve qui pleut ! sauve qui pleut !!! »