Notre Miniloup n’avait encore jamais fêté son anniversaire avec ses copains. Pour ses cinq ans, du coup, on le lui avait promis / juré…
Ce lundi matin, un petit garçon s’est levé de fort bonne humeur. A moitié pas réveillée, encore au fond de mon lit, je l’entendais sautiller partout, jouer avec un ballon de baudruche, et se chanter, ad lib, et à lui-même, « Joyeux Anniversaire ! ». De quoi commencer la semaine d’un sacré bon pied !
Je suis fan de la tignasse épaisse et dorée de mon petit dernier. Tant et si bien que je repousse toujours au maximum le moment fatidique d’aller sacrifier tout ça chez le coiffeur. Régulièrement, j’égalise comme je peux la frange qui tombe toujours trop vite dans les yeux, je raccourcis légèrement la nuque, j’effile délicatement les pointes comme ma cousine m’a appris à le faire.
Miniloup a beau être le petit dernier de la fratrie, ça ne l’empêche pas de cultiver une répartie à toute épreuve. Il lui faut bien ça pour résister et prouver qu’il existe face à son grand frère et sa grande sœur.
Mais parfois, allez comprendre, ça dérape un brin… comme l’autre jour où super en colère contre les deux grands, il hausse la voix, tape du pied, et pointe un doigt menaçant sur eux…
Quand tu n’as pas encore d’enfant, et donc que tu as tout plein de principes d’éducation très très importants sur lesquels jamais, ô grand jamais, tu ne reviendras, tu t’imagines qu’une fois la nuit tombée ta future progéniture sera gentiment couchée dans son lit et dormira du sommeil du juste jusqu’au petit matin, sans faire d’histoire.
Mais en fait, quand tu fais des enfants et que ceux-ci grandissent, bizarrement, ça ne se passe pas tout à fait de cette façon…
Le papa de Miniloup, il a les pieds bien sur la terre.
Le papa de Miniloup, il habite à la campagne, alors il aime garder les moutons (?) et marcher dans l’herbe.
Ce midi, Miniloup :
« Siteplé, Maman, ze pourrais avoir un peu de Danette au citron avec mon poisson ? »