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Le truc, quand tu travailles à la maison, c’est que ta tenue de travail tient en deux mots : cool et cosy. Pour le style et l’élégance, tu peux repasser. A fortiori en hiver, où pour survivre en restant assise devant ton ordi aux 19°C ambiants dans ta petite maison, tu empiles les couches tel l’oignon qui attend sagement le printemps.

Bref, je ne vous fais pas un dessin, le look working girl à domicile ça n’envoie pas franchement du rêve. La plupart du temps, j’enfile un vieux jeans, des chaussettes moches mais chaudes, un sweat doudou, et je mets par dessus mon bon vieux gilet en poils de muppet que je traîne depuis deux hivers maintenant. Et je prie pour que ma factrice n’ait aucun colis à me remettre en main propre. Il n’y a guère que quand je vais coworker chez Marjoliemaman que je fais un petit effort (et encore !)

La plupart du temps, je m’en fiche, mais parfois, ça me déprime un peu… Du coup, pour les soldes, j’ai décidé de me faire un petit plaisir…

Longtemps, j’ai essentiellement été entourée de gens « établis ». Je ne trouve pas le terme exact, mais ce que je veux dire par là, c’est que ces gens me semblaient vraiment à leur place professionnellement parlant. Leurs métiers correspondant à leurs études, leurs formations, leur schéma de vie.

Moi ça n’a jamais été mon cas. De mes 5 années d’études de chimie, je n’ai pas gardé grand chose. J’en ai déjà parlé ici, mais voilà, la vie a fait que j’ai suivi mon chéri en Bretagne sitôt mon diplôme décroché, j’ai cherché du travail ici dans mon domaine, en vain, et puis je suis tombée un peu par hasard dans une agence web. Je me suis débrouillée comme j’ai pu, à l’époque il n’y avait pas de formation pour le poste que j’occupais, et j’avais le profil que recherchaient mes employeurs : j’ai su m’adapter, être autonome. Et quand j’ai été licenciée économique, je me suis lancée dans la grande aventure. Blogueuse, rédactrice web, freelance. Seul maître à bord, à devoir tout faire et n’avoir pas vraiment de vision à moyen ou long terme. Une sorte d’ovni dans mon entourage…

Freelance depuis plus de six ans, il m’est arrivé plusieurs fois de devoir affronter des périodes un peu « down » où ma motivation naturelle et mon enthousiasme débordant avaient tendance à s’émousser un peu. Ce n’est jamais agréable, et c’est un peu inévitable, je pense. Travailler seule, même si on est passionnée, ce n’est pas toujours facile, on navigue à vue, on doute… on est SEUL.

Mais si ce n’est pas agréable à vivre, ces périodes un peu difficiles sont aussi utiles pour se remettre un peu en question, voir les choses autrement, et inévitablement évoluer. Ça peut même être sacrément enrichissant…

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