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Parfois j’écris

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Longtemps, j’ai essentiellement été entourée de gens « établis ». Je ne trouve pas le terme exact, mais ce que je veux dire par là, c’est que ces gens me semblaient vraiment à leur place professionnellement parlant. Leurs métiers correspondant à leurs études, leurs formations, leur schéma de vie.

Moi ça n’a jamais été mon cas. De mes 5 années d’études de chimie, je n’ai pas gardé grand chose. J’en ai déjà parlé ici, mais voilà, la vie a fait que j’ai suivi mon chéri en Bretagne sitôt mon diplôme décroché, j’ai cherché du travail ici dans mon domaine, en vain, et puis je suis tombée un peu par hasard dans une agence web. Je me suis débrouillée comme j’ai pu, à l’époque il n’y avait pas de formation pour le poste que j’occupais, et j’avais le profil que recherchaient mes employeurs : j’ai su m’adapter, être autonome. Et quand j’ai été licenciée économique, je me suis lancée dans la grande aventure. Blogueuse, rédactrice web, freelance. Seul maître à bord, à devoir tout faire et n’avoir pas vraiment de vision à moyen ou long terme. Une sorte d’ovni dans mon entourage…

Depuis le début du mois de septembre, j’ai pris l’habitude de noter le soir, avant d’aller me coucher, au moins 3 petits bonheurs que j’ai ressentis durant la journée.

C’est Olivia qui m’a inspirée cette idée, ça faisait un petit moment que j’y pensais, et puis le 1er septembre, la date me paraissait parfaite, alors j’ai commencé à gribouiller sur un petit agenda mignon dégoté pour moins d’un euro au supermarché du coin.

Et depuis 2 semaines, je m’y tiens, et je me régale.

La réponse de Mamzelle, 11 ans :

« Jadis, au temps des Gaulois, la Terre était plate. Mers et océans s’effondraient en chute d’eau quand ils dépassaient les frontières de la Terre.

Un jour, une Fée qui habitait la planète en dessous et qui tous les jours se recevait des trombes d’eau sur la tête vint sonner à la porte d’un Gaulois.

 

Je suis très heureuse quand on m’offre un bouquet, et en même temps, ça m’embarrasse toujours un peu. Je ne sais pas arranger les fleurs dans un vase, et une fois fanées, je les jette toujours trop tard. Je les regarde se dessécher tristement sans oser faire une croix définitive sur cet éphémère présent. La majestueuse brassée de fleurs offerte par ma belle-mère lors de la communion de Petitou n’a pas dérogé à la règle…

 

La mer s’est retirée loin au fond de la baie, et l’horizon, à perte de vue, se confond avec le ciel. Dans la lumière incertaine d’une fin d’après-midi d’hiver, une femme, toute à ses pensées, longe la grande plage déserte. Sa silhouette sombre et légèrement voutée se reflète sur le sable mouillé, se dédoublant sur cet étonnant miroir lisse…

 

Chaque année, on a beau s’y attendre, à peine a-t-on posé ses valises et ôté le sable de ses chaussures qu’il faut déjà se plonger dans la frénésie de la rentrée et préparer le grand retour à l’école, et au travail.

 

En même temps, je ne sais pas vous, mais la rentrée, moi j’adore: c’est la normalité qui reprend son cours, c’est aussi le temps des nouveautés, des découvertes, des bonnes résolutions, avec cette chouette impression que tout est possible. Sans parler du côté madeleine de Proust que me procure inévitablement la vue du matériel de classe tout neuf : quelle joie d’acheter et de déballer cahiers, crayons, trousse (cartable ?). Bon, ok, soyons honnête, j’ai beaucoup plus de mal avec la galère des tonnes de livre à recouvrir… c’est un peu le revers de la médaille !

 

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