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don sang, moëlle, plaquettes

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Ce midi avec MrChéri on avait rendez-vous à l’hôpital pour donner notre sang. C’est quelque chose qu’on fait régulièrement, environ deux fois par an, peut-être un peu moins maintenant que je voyage plus. On aime bien faire ça tous les deux ensemble, sur sa pause de midi. C’est toujours plus sympa que d’y aller seul(e), et on se motive tous les deux.

Ce midi, MrChéri et moi avions un rendez-vous en amoureux pour le moins original… nous sommes allés donner notre sang, main dans la main !

Si mon cher et tendre est un habitué des lieux – c’est la troisième fois qu’il donne cette année – pour moi c’était une grande première. J’ai beau être inscrite sur le registre des donneurs de moëlle depuis quelques années, je n’avais jamais pu jusqu’à présent faire un don de sang : trois grossesses relativement rapprochées et une fichue anémie dont je ne suis venue à bout que récemment m’en empêchaient. Mais je m’étais fait une promesse : dès que mon hémoglobine se montrerait un peu plus coopérative, j’irai faire un petit tour du côté de l’Etablissement Français du Sang.

Ce dimanche, pour la 6ème année consécutive, l’association Laurette Fugain organise à Paris, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nice et Toulouse une grande marche dans le but de promouvoir le don de sang, le don de plaquettes et l’inscription sur les listes de donneur de moelle osseuse. Ces dons sont indispensables pour combattre cette terrible maladie qu’est la leucémie, et les malades, enfants ou adultes, ont besoin de nous tous.

Une fois n’est pas coutume, un petit billet sérieux. Je connais un petit garçon de 6 ans et demi, une vraie bouille d’amour pleine de vie et de courage, qui se bat avec une force hors du commun depuis mars 2004 contre une double leucémie. Ce petit garçon a été greffé il y a une dizaine de jours, et pour lui, c’est l’opération de la dernière chance. Ce petit garçon, comme beaucoup de malades dans son cas, a besoin d’être régulièrement transfusé, car son taux de plaquettes est bas, trop bas. Seulement, il y a actuellement une pénurie sévère de dons de sang et de plaquettes en Île de France, et hier, n’étant pas prioritaire (un autre enfant était dans un état plus critique que lui), il a du attendre jusqu’à 3h cette nuit pour recevoir sa précieuse transfusion. A l’angoisse et la fatigue de la maladie, s’ajoutent désormais l’attente et la peur de manquer.

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