(billet sponsorisé)

Le bio et moi, c’est une vieille histoire… une histoire un peu à la je t’aime moi non plus, une histoire un peu culpabilisante, car malgré mes efforts, mes bonnes résolutions, je ne suis jamais aussi bio que j’aimerais l’être. Pourtant, loin de moi l’idée d’un bio triste et trop contraignant. Je suis plutôt dans une optique de bio plaisir, de bio bien-être. Je suis venue au bio par les cosmétiques il y a déjà longtemps, j’ai continué sur ma lancée avec la nourriture, les produits d’entretien, la puériculture, les vêtements, mais souvent avec des hauts et des bas, et chaque fois une vraie envie de changer mon mode de consommation.

Ce qui m’a freiné, parfois, ou du moins ralenti, plus que les prix souvent plus élevés que dans le commerce conventionnel, c’est ma source d’approvisionnement, différente de mes habitudes : les produits bio que l’on trouve en grande surface ne sont pas toujours très équitables envers les producteurs et sont souvent produits hors de nos frontières. Du coup je les trouve moins légitimes, et le spectre du greenwashing n’est jamais bien loin. Il faut alors trouver la bonne coop, pas trop loin de chez soi et bien achalandée, ou alors grouper ses commandes sur internet pour ne pas payer des frais de port démentiels en plus. Rien de bien insurmontable, mais qui demande une certaine organisation au quotidien, que je n’ai pas toujours, malgré toute la bonne volonté du monde !

Près de mon bureau, il y a un magasin Biocoop. Je suis très sensible à la démarche de ce réseau de magasins bio qui regroupe depuis 25 ans 335 magasins sur tout le territoire français. Comme son nom l’indique, Biocoop, c’est une coopérative : les producteurs comme les salariés des magasins et les consommateurs sont membres actifs de ce réseau, tous peuvent prendre part aux décisions. Grâce à ce système, les producteurs reçoivent une juste rémunération et sont mieux armés face aux variations du marché. Quant à nous, consommateurs, nous avons accès à des produits de qualité et à des prix qui ne sont pas délirants. Mais ce n’est pas tout, Biocoop est également un réseau de magasins bio solidaires.

OK, la solidarité, c’est bien joli, mais ça veut dire quoi ? 

Ce n’est pas seulement soutenir une marque ou un producteur. La notion de solidarité pour Biocoop est bien plus complète. Elle se traduit par la planification dans le temps des productions afin que les producteurs puissent faire ce qu’il ont envie de faire, ce qu’ils savent faire. Il s’agit de respecter leur savoir faire et de s’assurer qu’ils perçoivent pour cela, une juste rémunération.

Ainsi, pour aller jusqu’au bout de cette démarche, il y a dix ans, Biocoop s’est associé à des groupements de producteurs pour créer Ensemble, Solidaires avec les producteurs, une gamme de 600 produits bio, fabriqués en France. Pour un commerce vraiment plus juste et solidaire. Aujourd’hui ils ont créé ensemble un site pour mieux faire connaître leur démarche. Cette démarche me plait, car elle est sincère, elle s’inscrit durablement dans le temps, et surtout elle est cohérente de bout en bout, car tout le monde y trouve son compte, du producteur, au consommateur.

Et vous, vous êtes sensibles à ce type d’initiative ?

+ Toutes les infos sont disponibles sur le site : http://www.ensemble-solidaires.fr

23 Commentaires

  1. Depuis quelques temps il y a un biocoop chez mes parents, quand je vais chez eux, j’y vais faire un tour et j’en ressors toujours avec un truc. Je suis locavore a 90 % a peu près et eux m’aide bien a tenir le coup je te le dis!

  2. Personnellement j’adhere au systeme d’AMAP pour les fruits et les légumes, les oeufs et le fromage frais.C’est un systeme qui me permet de manger bio, de saison et de faire travailler des agriculteurs de ma région.J’adore!

    • :dot: Super les AMAP, on se tâte nous aussi… le côté systématique chaque semaine nous bloque un peu pour l’instant, mais on y réfléchit de plus en plus !

  3. Cette dmarche est très interessante mais chez nous il y a très peu de COOP,alors le bio c’est plutôt hypermarché:(

    • :dot: J’ai tendance à me dire que c’est mieux que rien, moi aussi, mais ça dépend des produits (genre les légumes bios qui viennent de l’autre bout de la terre, ahem, j’ai du mal 😉 )

  4. MissCoquelicot Répondre

    J’étais adhérente AMAP, j’ai abandonné cette année, déçue par la rotation des produits. Mais du coup, je suis maintenant acheteuse à la Biocoop de ma ville et j’y consaccre le budget que je mettais avant dans l’Amap, en choisissant cette fois mes produits. Mais c’est plus contraignant, c’est plus loin, pas de parking (en pleine ville) alors dans ce cas, je me rabats sur mon Auchan et ses produits bio, meme si parfois, quand je vois que les poires viennent d’Israël, je tique devant la dépense énergétique, et j’achète des pommes 🙂

  5. Alors moi même si je trouve cela très attirant c’est clairement le prix qui me bloque … Dommage.

    • :dot: On a parfois des surprises, tu sais, depuis que j’achète du gel douche bio en format 1L, ça me revient moins cher que le conventionnel que j’achetais en format 250ml en grande surface !

  6. idem, il y a une biocoop près de chez moi; c’est super on trouve a peu près de tout, je n’y vais pas souvent mais je trouce concept extra!!!!

  7. je suis aussi une bio-amapienne : je consomme les légumes d’Antoine, le fromage de Paul, le pain de Nicolas et les oeufs et les poulets de Patrick!

  8. J’y suis sensible aussi, autant pour la planète que pour la qualité de ce qu’on mange, enfin j’espère. J’ai aussi un Biocoop à côté du bureau, je n’y vais pas souvent mais ça permet parfois de découvrir des choses qu’on ne connaît pas, notamment en cosmétique, et pas forcément hors de prix. Mais pour la nourriture quotidienne, le prix quand même n’est malheureusement pas tjs compatible avec le budget pour une famille… L’important je pense c’est que les mentalités changent petit à petit !

  9. Moi, vu que je tiens un blog là dessus et que j’essaie aussi de faire comprendre que bio ne rime pas avec triste, je ne peux qu’adhérer à ta démarche. Moi non plus, je n’arrive pas à tout faire bio parce que voilà, ce n’est pas toujours si facile. Mais ça me permet d’avoir une vraie réflexion autour de ma consommation qui s’est sacrément améliorée (dans un sens de décroissance) depuis 15 ans. Et ici en Hongrie, il n’est pas toujours facile de trouver du bio car avec la crise économique et le communisme, les hongrois sont dans une logique de surconsommation à bas prix. Par contre, je suis dans une amap hongroise (une des premières) et je fais beaucoup de choses moi même (yaourt, crème au chocolat, gâteaux, biscuits, cookies, bref 😉 ).

  10. J’y suis biens ensible aussi, je passe de temps en temps devant un biocoop, alors maintenant au lieu de me dire « encore un magasin bio! », je m’y areterai maintenant 🙂

  11. Le bio est arrivé chez moi avec les enfants, et petit à petit, on a changé nos habitudes: Biocoop, marché bio pour le panier de légumes et producteurs locaux pour la viandes et les laitages … vive l’agriculture bretonne !! ça m’arrive encore d’aller ds les grandes surfaces mais je trouve ça trop grand, ça m’épuise de faire des kms avec mon caddi et au final j’oublie souvent des choses et prend de l’inutile, ce qui me coute plus cher …

    • :dot: Moi aussi je fuis les grandes surfaces comme la peste (alors qu’avant je m’y sentais comme chez moi !), je préfère les magasins plus petits maintenant, moins de tentations, moins de pertes de temps !

  12. Pour éviter la commande systématique toutes les semaines, il y a le concept de « la ruche qui dit oui ». Cela permet de commander à des producteurs proches de chez soi. Tout est expliqué sur leur site: http://www.laruchequiditoui.fr/ Il n’y a aucun engagement et on peut commander quand on veut.

  13. Pingback: Opération séduction | leiodelo

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